Carnet de voyage....

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Des tziganes s’étaient arrêtés un moment à Cosne où ils se sont liés d’amitié avec de nombreux Cosnois. Ils ont repris leur chemin mais ils ont accepté de nous raconter leur histoire à chaque nouvelle ville rencontrée....voila ce que ca donne.

Un voyage paisible, un peu humide, nous sommes arrivés en Berry à la nuit, mais les frontières sont fermées, et une aimable douanière nous a demandé de quitter le territoire en 48 heures. Tout à fait faisable... on laissera un diklo toutefois sur la halle.
Bon, pas trop de temps ce jour pour vous écrire, il va falloir se montrer discrets pour traverser le duché tranquillement.
Bourges. Une bien belle capitale, un marché tout pauvre et démuni que nous avons l'autorisation de renflouer. Oui, au fait, nous sommes autorisés à circuler en lance, et la douanière du nom d'Ysabaut, est très charmante : Elle s'est occupée de nos papiers, s'intéresse à l'art, la culture, le théâtre. Nous repasserons à Sancerre avec des amis comédiens pour la régaler.
Tout est pour le mieux. Nous reprenons la route ce soir après quelques échanges sur le marché, cause encombrement.
En fait, Bourges est mort. Les gens, certainement par peur des brigands et de la guerre, (ici le pays est en état d'alerte), entrent furtivement dans les tavernes sans même dire bonjour et avalent la nourriture sans même respirer je crois, et filent comme des voleurs. Nous ne nous attarderons pas.
Notre petite Lecja montre des signes de fatigue, peut-être s'arrêtera t'elle chez les moines quelques jours. Nous en profiterons pour travailler et étudier.